Max Mustard : Un jeu qui nous embarque dans un autre monde

Merci à Toast Interactive de nous avoir fourni le jeu pour réaliser le test ci-dessous. le titre sera disponible le 21 Mars à 22h00 sur le Quest store au prix de 29,99€.

Après nous avoir placé face à notre phobie du vide avec le célèbre « Richie’s plank », le studio Australien « Toast Interactive » nous livre son nouveau projet « Max Mustard » bien différent du précédent.

En effet les développeurs nous proposent de vivre les aventures de la jeune Mustard, une inventrice de la planète Krunch qui va être confrontée au terrible Dr Stubbins. Ce dernier est un riche homme d’affaire peu scrupuleux, qui s’est mis en tête de kidnapper des créatures appelées « Mudpups » pour les revendre comme produit de luxe.

Un gameplay aux inspirations du passé

Nous sommes face à un jeu de plate-forme où nous incarnons un navigateur, qui doit aider la jeune Mustard, que nous dirigeons, à libérer ces petites créatures. L’héroïne dispose de bottes équipées de réacteurs qui vont vous permettre d’évoluer dans les niveaux. tous les amateurs de réalité virtuelle vont très vite penser à un autre jeu célèbre de cette technologie: « Astro Bot: Rescue Mission ». En effet, cet exercice de saut de plate-forme en plate-forme un utilisant les propulseurs présents aux pieds en est inspiré. Mais, vous comprendrez au final que cela n’altère en rien l’appréciation de cette aventure. Certes il faut comme dans Astro doser ses sauts, récupérer des pièces, éliminer des ennemis en sautant dessus ou en les frappant.

Mais dans ce titre nous sommes embarqués dans un univers qui lui est propre. Ce dernier, composé de quarante niveaux joue la carte de la diversité en nous emmenant tantôt sur l’eau, mais aussi dans les nuages ou encore l’espace. Pour mener à bien la mission de Mustard, nous, allons devoir aider cette jeune conductrice d’un mini bus volant en le dirigeant, mais aussi en l’aidant au moyen d’ un pistolet. Ce dernier devient lanceur de ventouse pour éliminer des vilains volants ou aspirateur pour en attraper afin de s’en servir comme projectile. Il permet également d’aspirer les pièces, élément indispensables pour accomplir la mission de Mustard. En effet, ces pièces vous permettront d’acheter des améliorations pour votre personnage qui se révèleront indispensables pour faciliter votre évolution dans le jeu, allant du boost de bottes plus long au coup de pied circulaire. Au total, ce sont 8 améliorations qui pourront être achetées dans la boutique. Nous nous retrouvons dans un jeu où nous ne sommes jamais perdus tant dans l’histoire que les menus, qui permettent de sauvegarder trois parties différentes.

Concernant les options, il est possible d’ajuster le volume des effets sonores et la musique, mais aussi de choisir la langue entre anglais français allemand et espagnol principalement. Dernière option présente, la sélection de la main directrice pour tenir le pistolet en tant que navigateur. Très vite nous nous retrouvons dans le mini bus de Mustard qui servira de hub central pour lancer les quarante niveaux visibles sur une carte devant vous. Ceux-ci sont répartis sur quatre niveaux appelés Arc, qui doivent être validés en battant le boss de fin.

Vous en aurez déduit que le jeu comporte donc quatre boss de fin. Mais ce n’est pas tout, car comme le nerf de la guerre ce sont les pièces, les développeurs ont placé des niveaux bonus qui vont nous permettre de récolter plus de pièces.

Ensuite à nous les joies de la découverte des niveaux qui se révèleront familiers à tous les joueurs aguerris de jeux de plate-forme, sachant que « Max mustard » en reprend tous les codes. Cependant les développeurs ne tombent jamais dans le plagiat en réalisant d’une main de maitre des niveaux qui ont leur propre identité, laissant les comparaisons avec des titres existants au stade d’inspiration. Sur certains niveaux il m’est arrivé de dire: « Génial c’est comme dans Mario », mais sans que le jeu perde son identité. Pour cela je dis bravo aux équipes.  Je terminerai ce chapitre en parlant de la relation avec le personnage qui possède un sourire attachant mais qui aurait mérité plus d’interactions avec le navigateur que nous incarnons. Mustard se contente juste d’agiter la main pour nous dire bonjour lorsque nous lui faisons signe.

Des graphismes propres mais qui mériteraient plus d’éclats

Graphiquement très propre, « Max Mustard » est très agréable à jouer et à regarder. La direction artistique choisie par les développeurs est portée sur un univers très cartoon, qui n’est pas pour me déplaire.  Les décors sont variés et disposent d’éléments qui leur appartiennent. Notre oeil n’est jamais choqué par des problèmes d’aliasing ou de pixellisation. Chaque créature vilaine est unique et les boss sont imposants sans jamais perdre en qualité au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu. Le mini bus est très bien réalisé où nous retrouvons Mustard au volant ainsi que pleins d’éléments qui vont favoriser notre immersion. Le champ de vision est assez large et permet de voir très loin dans certains niveaux malgrè un petit scintillement.

J’aurai apprécié un peu plus de couleur mais il faudra attendre la mise à jour de lancement afin de voir si la résolution se voit améliorée de  manière significative. Je n’oublie pas pour autant que la version testée est une version autonome, qui propose un résultat déjà prometteur.

J’ai vraiment hâte de voir comment seront les versions PSVR2 et PCVR lorsqu’ils sortiront un peu plus tard dans l’année.