Si l’on se penche sur le premier âge d’or du jeu vidéo, on constate qu’un certain nombre de titres ont contribué à cimenter l’héritage des studios de jeux vidéo. Pour une raison quelconque, Ghosts’n Goblins est l’un de ces jeux, une histoire sombre et tordue d’un chevalier s’aventurant pour sauver la journée tout en affrontant des hordes d’ennemis et éventuellement les titans qui gardaient chaque niveau.
Le pauvre Arthur, le chevalier qui perd son armure une pièce après l’autre, jusqu’à son caleçon imprimé sur le cœur, fait le même travail depuis 35 ans. Il est apparu pour la première fois dans Ghosts’n Goblins en 1985, qui a connu un grand succès dans les salles d’arcade, dévorant des tonnes de pièces de 25 cents de chaque personne qui osait le défier. Ensuite, il est apparu dans la suite connue sous le nom de Ghouls’n Ghosts dans les salles d’arcade et sur les consoles de salon. Les deux titres sont connus pour être extrêmement difficiles, et le premier est tout simplement diabolique puisqu’il faut terminer le jeu deux fois pour voir sa vraie fin.
C’était le Dark Souls original de l’époque, l’armure du personnage principal était aussi efficace pour encaisser les dégâts qu’une simple feuille de papier toilette usagé entre vous et une grêle de balles. Quoi qu’il en soit, ce jeu est un mélange d’étapes punitives et brutales qui ressemble à une blague interne du studio. On pourrait dire que c’est un projet venu des entrailles de l’enfer pour voir jusqu’où les joueurs seraient prêts à aller pour crier au et fort leur talent pour la patience.
Ghosts’n Goblins est le genre de jeu qui mérite de partager l’espace Altered Beast, Killer Instinct et Teenage Mutant Ninja Turtles dans la catégorie « punitif ». Plusieurs décennies plus tard, la folie médiévale de Capcom est de retour, cette fois avec un tout nouveau visage et plusieurs autres caractéristiques conçues pour le faire entrer de plein fouet dans l’ère moderne.
Je ne vais pas le cacher, j’ai insulté de tous les noms chaque ennemis du jeu, mais j’admire Ghosts ‘n Goblins pour sa perfection structurelle rétro. J’étais à deux doigts de jeter ma manette DualShock dans le mur le plus proche.
Techniquement, les bases sont exactement comme vous vous en souvenez : Le chevalier solitaire Sir Arthur, qui se déplace avec la grâce d’une baleine souffrant de troubles de l’alimentation, chaque coup porté par des entités surnaturelles le déshabillant jusqu’au caleçon tandis qu’il lance un barrage d’armes sans fin sur les ennemis qui ne se déplacent pas à une vitesse glaciale.
Chacun des niveaux proposés mêle plateforme et action, ainsi que patience avec un gameplay volontairement dur à cuire qui frise la folie par moment en termes de difficulté. Si quelqu’un peut faire un parcours sans faute sur ce jeu, je lui propose une interview sur le champs^^.
Je dis cela avec la confiance absolue de quelqu’un qui a dit que le Snyder Cut de Justice League n’était rien d’autre qu’une chimère, parce que Ghosts’n Goblins Resurrection est aussi diablement difficile. Capcom a pris le jeu original et l’a injecté d’un cocktail mortel de difficultés, de chances écrasantes qui dépouilleront l’armure de Sir Arthur plus vite qu’une danseuse de Chippendales au thème médiéval.
Cependant, tout au long de l’expérience, le jeu a été recréé avec amour sur le plan visuel, chaque piège surprise étant rendu dans un style artistique d’une beauté exquise grâce au moteur RE, étonnamment polyvalent. La magie et les power-ups parsèment le paysage, mais peu importe à quel point vous êtes bien armé, Ghost ‘n Goblins Resurrection vous bottera toujours le cul et vous rira au nez.
Vous avez réussi à lire tout le test ? Alors Bravo !
Ghosts'n Goblins Resurrection - Protégez vos manettes
Mon avis final sur Ghosts'n Goblins Resurection
Ghosts ‘n Goblins Resurrection est un jeu de plates-formes d’action très difficile mais amusant. Quel que soit votre niveau de compétence, le jeu fait tout son possible pour le rendre accessible à tous. Lorsque vous mourrez, il vous demande même si vous voulez baisser la difficulté et réessayer. Pour être honnête, j’ai fait cela plusieurs fois. Je n’en suis pas fier, mais après être mort plus de 50 fois en essayant de chevaucher le dragon et de le vaincre, je voulais simplement passer à autre chose. Si vous êtes un pro comme certains des joueurs que j’ai vus en ligne, vous pouvez probablement battre le jeu en quelques heures. Si vous êtes plutôt un débutant, le jeu vous occupera pendant au moins 10 heures. Je ne vais pas vous gâcher la fin, je veux que vous découvriez par vous-même si vous devez terminer le jeu une deuxième fois pour avoir la vraie fin…
La note
7.5/10User Review
( vote)Pour
- Une bonne rejouabilité
- Un die & retry frustrant mais motivant lorsque l’on réussit
- Des points de passage pour aider la progression
- Du fun et de la nostalgie malgré tout
Contre
- Une difficulté très élevé… même en mode « Ecuyer »
- Une histoire pas vraiment développée
- Une prise en main pas évidente au départ