Test – Firewall Ultra – PSVR2

Firewall : Zero Hour a été une révélation pour la première sortie VR de PlayStation. Ce jeu de tir tactique permettait aux joueurs de faire équipe dans des batailles stratégiques contre quatre adversaires. Alors que l’original était freiné par une technologie vieillissante, sa suite semble tirer pleinement parti de la puissance du PSVR 2. Avec un suivi oculaire complet, des haptiques Dual Sense et un affichage à 110 degrés, Firewall Ultra sera-t-il l’ultime jeu de tir à la première personne en réalité virtuelle ?

Plutôt que de vous assommer avec un contexte inutile, le jeu vous plonge simplement dans l’action. Vous entrez immédiatement dans un didacticiel qui comporte des zones désignées pour chaque mécanisme. La plupart fonctionnent comme on s’y attend, mais certaines actions diffèrent. Par exemple, pour lancer une grenade, vous appuyez sur la gâchette et regardez où vous voulez qu’elle atterrisse. Une fois satisfait, vous relâchez la gâchette et vous vous émerveillez de la destruction que vous avez causée. Bien que cette méthode élimine l’aspect physique du lancer, elle permet d’utiliser les objets avec précision, ce qui améliore le jeu stratégique. Bien que le didacticiel vous permette de bricoler et de vous entraîner, il est un peu maladroit et ne vous permet pas d’accéder au mode en ligne de manière transparente.

L’objectif de First Contact Entertainment, qui est de faire de ce jeu une expérience sans stress, est clairement illustré par ses commandes de type console. Le rechargement s’effectue d’un simple clic sur le bouton et, bien que cela soit facile et rapide, l’immersion s’en trouve rompue. Le toucher est vitale pour l’expérience VR car elle vous ancre dans le monde. L’absence de toucher nuit à l’expérience, car le choix des armes et même l’ouverture des portes se font en appuyant sur des boutons plutôt qu’en faisant des mouvements. Un mode hardcore avec rechargement manuel est apparemment à l’horizon, mais pour l’instant, il n’est pas disponible comme beaucoup d’autres aspects du jeu.

Malheureusement, Firewall Ultra donne l’impression d’être en accès anticipé. Les missions que vous terminez lors des matchs sont verrouillées, ce qui freine la progression. Je ne peux que supposer que l’accomplissement de ces missions vous récompensera par de l’XP, mais sans cela, vous devrez vous contenter de ce que vous gagnez à la fin d’un match, c’est-à-dire presque rien. Dans son état actuel, il semble impossible de débloquer des armes et des accessoires pour votre arsenal en raison de la faible quantité de monnaie que vous gagnez. Le jeu a besoin d’une sérieuse refonte pour encourager les joueurs à continuer à jouer au jeu de tir en ligne.

En bas de la ligne de mire
Que vous jouiez en 4v4 en ligne ou en mode PvE, Firewall Ultra est très agréable à jouer. Le maniement des armes est sain, avec un recul adéquat et des designs réalistes. Vous pouvez manier votre arme d’une seule main, embrayer avec votre deuxième main pour améliorer la stabilité ou appuyer sur L2 (ou R2 selon le sens) pour viser en bas du viseur. L’implémentation intelligente de l’eye-tracking signifie que le viseur s’adapte à votre œil ouvert pour améliorer la précision du tir. Regarder dans les coins et éliminer votre adversaire est extrêmement satisfaisant et addictif. En termes de rythme, il s’agit d’un jeu de tir plus méthodique, plus proche de Rainbow Siege que de Call Of Duty. C’est pourquoi le travail d’équipe est obligatoire. Vous devrez communiquer, prendre des flancs et poser des pièges pour remporter la victoire.

En JcJ, vous aurez un tour d’attaque et de défense. En attaque, vous devez localiser et pirater un ordinateur portable. Si vous parvenez à vous en approcher, vous recueillerez les données plus rapidement et remporterez la manche. En mode défensif, votre objectif est d’empêcher le piratage par tous les moyens. Si vous mourez et que votre partenaire n’est pas en mesure de vous atteindre et de vous ranimer, vous pourrez voir le match via la vidéosurveillance et soutenir votre équipe en indiquant où se trouvent vos adversaires. C’est un excellent moyen de vous impliquer et de vous faire sentir membre de l’équipe, même lorsque vous êtes à terre. Bien qu’il n’y ait que deux modes pour le moment, il s’agit d’un produit de service en direct et d’autres devraient être ajoutés à une date ultérieure.

Et les maps de Firewall Ultra ?

Chacune des 8 cartes est variée et pleine de couloirs, d’espaces ouverts et de verticales pour faire de chaque match une explosion. De nombreuses cartes sont issues du jeu original, ce qui signifie que les joueurs se sentiront immédiatement à l’aise. Bien qu’elles soient de retour, l’aspect visuel a été considérablement revu. Les éclairages sont incroyables, les ombres se juxtaposant aux lumières fluorescentes pour donner une impression de réalité aux zones. Un peu trop de cartes présentent des zones sombres qui rendent la navigation difficile sans lampe. Cependant, chaque scène a la taille idéale et offre un éventail de possibilités pour faire de chaque match un moment palpitant.

Actuellement, les matchs ne commencent que lorsque les deux équipes sont au complet, ce qui signifie que vous devrez peut-être attendre un peu. D’après mon expérience, lorsque les équipes sont complètes, la plupart des gens restent, mais si quelqu’un part, cela peut prendre un certain temps avant que le match ne reprenne. Lorsque vous êtes dans le hub, vous pouvez vous entraîner au tir, jouer avec votre chargement, choisir votre personnage et acheter de l’équipement. Bien qu’il y ait des zones désignées, tout semble trop complexe à naviguer. Le jeu a désespérément besoin d’un menu simple permettant d’accéder à chaque élément sans avoir à courir d’un point à l’autre.

Jouez à votre façon

Il existe un certain nombre d’options d’accessibilité pour aider les joueurs souffrant du « motion sickness ». Vous pouvez augmenter ou réduire les vignettes et activer la rotation en douceur ou par paliers. Toutes ces options aident les joueurs à se familiariser avec le jeu, en particulier ceux qui ont tendance à avoir la nausée dans la VR. Comme chaque personne a un corps entier, les animations peuvent sembler maladroites. Parfois, les bras et les poignets des coéquipiers reposent dans des positions peu naturelles, mais grâce au gameplay serré et concentré, l’immersion n’est pas rompue.

Enfin les noirs dans le jeu ne sont pas très noirs. Surprenant lorsqu’on connaît les capacités Oled du casque et qui contraste cruellement avec la qualité des lumières des torche. Il serait bien d’avoir une amélioration sur ce point pour bien améliorer l’immersion.

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