J'ai enfin testé

Test Assassin’s Creed Mirage – Un vrai retour aux sources

Assassin’s Creed Mirage marque un retour aux racines furtives de la série. Même s’il n’est pas exempt de défauts, Mirage fait des progrès louables pour retrouver l’essence de ses origines. Dans une ère dominée par les RPG, il réintroduit l’accent sur les missions rapides et l’exploration furtive. Ce n’est peut-être pas le titre le plus révolutionnaire, mais c’est une expérience Assassin’s Creed bien plus accessible que les jeux de plus de 60 heures qui l’ont précédé. Ce test est réalisé sur une PlayStation 5.

Assassin’s Creed Mirage se débarrasse entièrement du système d’XP et de montée en niveau, plaçant chaque ennemi à portée de main d’une lame cachée bien placée. La plupart des environnements offrent de nombreuses possibilités de dissimulation, et la fonction de repérage de l’aigle, qui fait son retour, permet de faire une évaluation complète de la situation. C’est une véritable bouffée d’air frais que de pouvoir à nouveau évaluer les options en fonction d’éléments dynamiques, plutôt que de se contenter d’un combat frontal. Les forteresses, qui vont des prisons de haute sécurité aux imposantes forteresses, présentent des défis intéressants, notamment en termes de furtivité. Les gardes patrouillent et se couvrent les uns les autres, vous devrez donc frapper avec précaution. Dès le début, l’affrontement de plusieurs adversaires nécessite une approche stratégique, en tirant parti des ombres, d’un timing précis et des éléments de l’environnement pour progresser.

Le récit est centré sur Basim, un personnage dont l’histoire se déroule sur une vingtaine d’heures. Pendant cette période, sa transformation de jeune pickpocket en assassin vengeur semble un peu expéditive en raison de la durée plus courte, manquant ainsi de la profondeur du développement du personnage observée dans les précédents volets. Le personnage de Basim ne dégage pas autant d’intrigue que les protagonistes des épisodes précédents.

Malgré sa relative brièveté et sa progression plus linéaire, la quête de Basim n’est pas aussi riche en rebondissements qu’on pourrait le croire. Sa poursuite du méchant Ordre des Anciens suit une trajectoire quelque peu conventionnelle et prévisible. Les adversaires et leurs sbires, bien qu’ils aient clairement l’étoffe d’un méchant, manquent de profondeur et de nuances, comme c’était le cas dans les précédents antagonistes, où l’on passait plus de temps à étoffer le monde et ses personnages. Les alliés de Basim incarnent également des archétypes familiers, et peu d’entre eux sont particulièrement mémorables. En ce sens, la durée plus courte de l’aventure est une arme à double tranchant.

L’une des caractéristiques les plus remarquables de Mirage est la représentation vivante de Bagdad et de ses environs. Les différents quartiers, de la ville ronde animée aux bidonvilles poussiéreux de Karkh, évoquent une atmosphère vivante qui rappelle des titres antérieurs comme Unity ou Syndicate, mais avec plus de détails visuels cette fois-ci. Les rues grouillent d’activité, offrant de nombreuses possibilités de se fondre dans la masse ou d’utiliser les maisons ouvertes pour effectuer des manœuvres d’évasion. Le système de notoriété du jeu, en particulier, exige des tactiques d’évasion pleines de ressources. Se disculper implique des tâches telles que retirer les avis de recherche et faire taire les crieurs de rue, ce qui ajoute un peu plus de profondeur aux mécanismes d’évasion et de furtivité.

Si les lieux de Mirage sont historiquement exacts, ils n’ont pas la même grandeur que les lieux emblématiques des titres précédents. Néanmoins, les dunes dorées et les oasis tropicales dégagent une beauté unique, avec de nombreuses allées et recoins à explorer pour les complétistes. Le fait que le jeu se concentre sur une région plus petite permet de construire un monde plus détaillé, et bien que certains puissent regretter l’aspect exploration, il est agréable de voir une région aussi bien développée.

Mirage brille véritablement par son arsenal d’outils, surtout lorsque vous commencez à améliorer votre inventaire grâce aux améliorations. En ce qui concerne les missions, les missions d’infiltration offrent un mélange de décors familiers et d’approches innovantes. Soudoyer des marchands ou provoquer des émeutes parmi les groupes captifs insuffle de la vitalité au monde, ce qui rapproche Assassin’s Creed des jeux d’assassinat et de furtivité modernes. Les combats, plus délibérés et plus lents que dans les précédents opus d’Assassin’s Creed, adoptent une approche centrée sur le contre-pied. Pour affronter plusieurs ennemis, il faut esquiver et contrer avec soin, ce qui représente un défi gratifiant une fois maîtrisé. La diversité des ennemis est quelque peu limitée, mais les variations dans les types d’armes ajoutent des nuances tactiques.

L’arbre de compétences simplifié de Mirage a un impact significatif sur le gameplay, avec trois branches distinctes offrant des capacités impactantes – et avec la campagne plus courte, également une certaine valeur de rejouabilité. Chaque compétence améliore les capacités existantes ou en introduit de nouvelles, contribuant ainsi à un style de jeu personnalisé. La possibilité de réinjecter des points garantit également une certaine flexibilité dans la construction du personnage, vous permettant de changer de style de jeu en cours de partie.

Test Assassin's Creed Mirage - Un vrai retour aux sources

Au final, ça vaut quoi ?

En résumé, le retour d’Assassin’s Creed Mirage aux origines furtives de la série est exécuté avec détermination, ce qui se traduit par une expérience plus ciblée et plus compacte. Le jeu renonce à la richesse du contenu de ses prédécesseurs, ce qui permet de s’éloigner des aventures tentaculaires de soixante à quatre-vingts heures. Si la narration et les personnages manquent un peu de profondeur, la progression simplifiée des quêtes et le rythme soutenu compensent ce manque. La représentation de Bagdad et de ses environs est remarquable, évoquant une atmosphère vivante et habitée. Mirage est un choix hautement recommandé pour les joueurs qui souhaitent renouer avec les premières expériences de la franchise, plus axées sur la furtivité.

La note
7.5/10
7.5/10
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Pour

  • Visuellement très beau
  • Jeu court permettant d’aller au bout rapidement
  • Des quêtes d’infiltration sympathiques
  • Une bande son exceptionnelle

Contre

  • Les bugs des premiers Assassin’s Creed également de retours 
  • Les PNJ… sans vie
  • Peu de variétés d’ennemies
  • L’histoire, au second plan

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