Test de Forspoken : Un open World qui a du mal à se lancer mais bon au final

Hello à tous ! J’espère que vous allez tous bien et que vous prenez du maxi plaisir sur vos sessions gaming en ce moment.

Aujourd’hui, je vous propose mon avis sur Forspoken. Le jeu a fait mauvaise presse à sa sortie le 24/01/2023 car il ne répondait pas à certaines attentes des joueurs voire même de la presse. Pour autant, chaque avis compte. Je vous propose de découvrir le miens, et ce n’est que le miens.

Je tiens à remercier l’éditeur pour m’avoir permis de tester le jeu grâce à un code. Merci de votre confiance.

Bonne lecture !

C’est quoi Forspoken ?

Project Athia alias Forspoken est développé Luminous Productions et édité par Square Enix. Prévu initialement pour Mai 2022, il faut reporter à deux reprises pour répondre aux attentes, optimiser les performances et sortir un jeu, terminé. Forspoken est une exclusivité console temporaire PlayStation 5.

Ça parle de quoi ?

L’histoire de Forspoken est un peu complexe à saisir au départ. Je vais tente de vous expliquer, sans spoil, ma compréhension que j’ai de l’histoire. Vous incarnez Frey, une jeune femme d’une petite vingtaine d’année en difficulté. Votre aventure commence à New York où l’on comprend que Frey pose pas mal de problèmes à la société notamment à cause de vol. La juge condamne Frey a des travaux d’intérêt généraux et lui fait confiance pour qu’elle se reprenne. On comprend également que Frey possède un chez soi un peu sinistre et que le trafic fait partie de sa vie. D’ailleurs, au détour d’une rue, elle est prise à partie par un groupe de jeunes. Notre « tuto » d’utilisation des touches de Forspoken commence ici.

Après tous ces événements, Frey se réveille dans son appartement, en feu. Prenant la fuite, elle se réfugie près d’un hôpital. Non loin de là, elle entend une sorte « d’appel » et comprend que c’est un « bracelet » qui lui envoie un signal. Sentant la valeur de l’objet, vous vous approchez pour le voler mais vous êtes transporter dans un monde étrange et dévasté : Athia.

Jusque là, on ne comprend pas vraiment la trame du jeu. Pour la comprendre, il vous faudra patienter quelques heures de jeux. Ainsi, vous comprendrez que vous incarnez une orpheline en quête de vérité sur sa propre identité.

Ce qui est dommageable, c’est de devoir patienter quasiment 8 ou 10h avant de comprendre l’ébauche de l’histoire de Forspoken. Certains trouveront le temps long. Ça a été mon cas mais je me suis accroché.

Graphiquement ça vaut quoi ?

Qu’on se le dise, ce n’est pas le plus beau jeu de la génération. C’est dommage car le jeu est une exclusivité next-gen, qu’il sort plus de 2 ans après la sortie de la PS5. En gros, ils ont eu du temps pour le peaufiner. Le jeu a des lacunes graphiquement mais globalement c’est plutôt joli. Même lorsque l’on passe le jeu en 60 FPS, on « dégrade » l’aspect graphique en retirant le ray-tracing, le jeu reste plutôt propre. Ce qui pêche le plus, ce sont les PNJ qui sont plutôt lambda et sans trop d’expression.

Le gameplay est cool au moins ?

Lors de la démo sortie pour dévoiler un peu le jeu, le gameplay était difficile à cerner car nous étions lâcher en plein milieu du chapitre 6 ou 7, avec une multitude de sorts, sans avoir joué au début avec un tuto bien pensé.

Par contre, lorsque l’on commence du début et que l’on y va progressivement, le gameplay est bon, dynamique. On peut sauter un peu partout pour attaquer. Le fluidité des actions fait que l’on apprécie les phases de combat ou de parkour même lorsqu’il y a pas mal d’éléments à charger. Je n’ai pas rencontré de ralentissements majeurs sur le jeu.

Le nombre de sorts s’étoffe au fur et à mesure de votre aventure. Cela permet de jongler entre attaque de feu, d’eau ou de foudre.

Ce que je pourrais lui reprocher, c’est le côté répétitif. Le nombre d’ennemis différents est pauvre. On se retrouve facilement contre des « zombies », ou des cerfs qui veulent vous faire la peau. C’est dommage car en passant de zone en zone, cela aurait pu apporter de la fraîcheur et de la nouveauté.

Un autre défaut selon moi, c’est la carte. A peine on sort de la ville principale (Cipal) que l’on est envoyé de points d’intérêts. On perd un peu la partie « exploration » d’un monde ouvert. On sait où trouver tous les coffres, où explorer toutes les zones « importantes ».

Des quêtes secondaires dans Forspoken ?

Oui il y a des quêtes secondaires, comme dans tous les Open World modernes. Mais là, on touche le fond en termes de quêtes secondaires. Les quêtes secondaires de Forspoken consistent à danser avec un PNJ, en l’occurence Pilo, poursuivre des chats pour obtenir des figurines. Bref, ces « détours » (c’est comme ça qu’on appelle les quêtes secondaires dans Forspoken) n’apportent rien à l’histoire principale. Aussi intéressante qu’un lancé d’osselet !

Niveau bande son, ça envoie ?

De ce côté là, on peut dire que la BO est plutôt bonne. Bear McCreary et Garry Schyman composent la musique du jeu. Elles sont prenantes, toujours justes et nous mettent réellement dans l’ambiance. On sent vraiment le côté « magistral » et théâtral de certains passages. Un vrai plaisir à écouter de bout en bout.

Les transitions

Qui est cette personne qui a décidé de mettre des transitions en écran noir à chaque geste que l’on fait ? Par moment, vous sortez d’une cinématique, vous avancez littéralement 20 mètres, et là, vous êtes de nouveau stoppés par un écran noir pour proposer une nouvelle séquence. Le jeu est truffé de ce genre de passage, cassant complètement le rythme, ce qui est vraiment dommage.

Réalisation : des écrans noirs toutes les 30 secondes de jeu pour une conversation, une vision… ça casse l’expérience